? Bien qu'on se soit servi du cheval d?s les temps les plus recul?s et qu'on trouve d?j? dans X?nophon des pr?ceptes fort justes sur la mani?re de le monter et de le dresser, il est inutile de rechercher dans l'antiquit? les origines de notre ?quitation actuelle qui, par suite surtout des modifications importantes apport?es aux harnachements, n'a pour ainsi dire aucun rapport avec celle des peuples anciens et des Orientaux.Peut-?tre pourrait-on retrouver dans de vieux ?crits quelques traces des proc?d?s en usage autrefois dans notre pays m?me : les tournois et l'organisation des troupes ? cheval montrent en effet qu'au temps de la chevalerie l'?ducation de la noblesse comportait d?j? une certaine instruction ?questre. Jusqu'au XVe si?cle nous n'avons toutefois aucun document pr?cis sur la mani?re dont cette instruction ?tait donn?e. Sans doute on choisissait pour exercer les chevaux les terrains les plus convenables ; on s'aidait de barri?res ou de fermetures quelconques pour soustraire le plus possible les animaux ? l'influence des objets ext?rieurs et les mieux poss?der ; chaque cavalier d?ployait plus ou moins d'habilet? selon ses aptitudes naturelles et l'exp?rience acquise ; mais tant qu'il n'y eut ni man?ges ni enseignement rationnel, et tant que les gentilshommes se vant?rent de ne savoir ni lire ni ?crire, l'?quitation ne fit aucun progr?s...?